Et si au moment de voter pour nos députés on se posait les bonnes questions pour éviter d’avoir une représentation si fantasque ?
Il faudrait prendre le pli, en dehors de toute considération idéologique, de passer nos chers prétendants à la députation au tamis de la question de l’impôt et de celle relative à l’expérience du monde réel.
Je m’explique :
les impôts ce n’est pas l’Etat mais l’argent des citoyens, donc le nôtre. Le propre du parlement, sa vocation première, est justement de contrôler l’Etat en tant qu’entité pouvant lever l’impôt et d’éviter toute asphyxie du collectif. Si la collectivité désigne des représentants c’est bien pour faire contre-pouvoir et faire en sorte que justement le pouvoir ne puisse utiliser son monopole de violence fiscale que dans une certaine mesure et qu’il soit dans l’obligation de gérer un budget, de rendre compte. Sans limite – ou en présence de dérives constantes- on peut s’interroger sur la notion d’exercice budgétaire. Faute de pouvoir intercéder directement sur les ministres et leurs expertises, il faudrait au moins s’en souvenir au moment de voter pour son député, tout en se rappelant que l’impôts c’est notre argent pas celui de l’Etat ; dit autrement le député n’est pas là pour voter de l’argent à l’Etat mais pour voter en considérant l’argent des concitoyens
par expérience du monde réel, je veux parler de la vie du quidam moyen. La professionnalisation de la politique en France s’est traduite par la création d’un ‘’homo politicus’’ pour le moins assez singulier : souvent fonctionnaire, il pantoufle -c’est facile en se mettant en disponibilité donc sans prise de risques- sous les ors de la République à différentes fonctions électives ou pas, mais sans jamais avoir créé de la valeur, pris des risques, à travailler dans le vrai monde -celui partagé par la très grande majorité des français. IL n'a rien connu d'autre !!! Etre à son compte, développer son activité, travailler en entreprise… confèrent le sens de la mesure, de la discipline sous peine de ne pouvoir exister... des responsabilités. Impossible de tricher en remettant sans cesse au lendemain.
Enfin, dernier point, il faudrait aussi que l’on arrête peut être les débats trop idéologisés pour se consacrer à des sujets plus terre à terre et plus prioritaires sans se cacher derrière une situation fantasmée mais c’est là l’affaire d’une autre histoire, de lutte contre une dérive bien française !
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